• Verset I

    A la lueur tremblotante de la bougie qui me fait croire que ce que j'écrit est réel, les courbes anguleuses (et oui) de ton corps me font mal aux yeux, s'insinuent dans les sentiers encore inexplorés de ma raison pour la retenir, la bloquer, l'empècher de se liquéfier et de me fuir. Blogger c'est une chose, vivre en est une autre et les deux à la fois s'intercalent et s'enlacent amoureusement pour mieux se manger la face, pour mieux y planter des crocs acérés, acérés par quoi je me le demande.

    Andy tu me tiens les mains, et mon murmure pieux te semble une prière infinie et ecoeurante, parce que tu mérites sûrement mieux que le sort que je t'ai jeté, mais il est trop tard et le temps nous attend, immobile et impassible, juge dans son epitoge stellaire, et tu dois me suivre Andy je saurai m'arrêter à temps je te le jure, laisse moi juste goûter ta chair belle et blême.

    Les larmes mauves qui roulent sur mes joues, Andy, c'est moi qui m'enfuit de mon enveloppe, c'est moi qui me précipite au dehors dans l'air frais et dans tes bras secs et lisses, c'est moi qui te dit de prendre ce qui est possible tant qu'il en est encore temps, et devant ton hésitation et tes grands yeux étonnés Andy, je peux te dire la vérité:
    C'est un service que tu me rends.

  • Commentaires

    1
    Un mangeur de tarte
    Mercredi 29 Septembre 2004 à 16:22
    Mais qui est donc ce mysterieux Andy?
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