• Puisque ce que je cherche n'existe pas, alors pourquoi m'obstiner? Je crèverai de me cogner la tête dans la mur, à moins qu'un jour j'arrive à le faire tomber. Ca vaut certainement mieux que de me laisser mourir assise par terre en le regardant. Certainement.


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  • A la lueur tremblotante de la bougie qui me fait croire que ce que j'écrit est réel, les courbes anguleuses (et oui) de ton corps me font mal aux yeux, s'insinuent dans les sentiers encore inexplorés de ma raison pour la retenir, la bloquer, l'empècher de se liquéfier et de me fuir. Blogger c'est une chose, vivre en est une autre et les deux à la fois s'intercalent et s'enlacent amoureusement pour mieux se manger la face, pour mieux y planter des crocs acérés, acérés par quoi je me le demande.

    Andy tu me tiens les mains, et mon murmure pieux te semble une prière infinie et ecoeurante, parce que tu mérites sûrement mieux que le sort que je t'ai jeté, mais il est trop tard et le temps nous attend, immobile et impassible, juge dans son epitoge stellaire, et tu dois me suivre Andy je saurai m'arrêter à temps je te le jure, laisse moi juste goûter ta chair belle et blême.

    Les larmes mauves qui roulent sur mes joues, Andy, c'est moi qui m'enfuit de mon enveloppe, c'est moi qui me précipite au dehors dans l'air frais et dans tes bras secs et lisses, c'est moi qui te dit de prendre ce qui est possible tant qu'il en est encore temps, et devant ton hésitation et tes grands yeux étonnés Andy, je peux te dire la vérité:
    C'est un service que tu me rends.

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  • Je lève mon verre et le visage de Dionne me sourit, affreusement diforme à travers le liquide ambré. Il fait chaud dans ce bar, et je commence doucement à m'assoupir. Le bourdonnement incessant des conversations qui m'entourent est rassurant, réconfortant. Nous sommes une dizaine ce soir là à boire un verre autour de la longue table de chêne, et la présence des gens que j'aime autour de moi me procure un intense bien-être, je me sens comme dans du coton. J'entends à l'autre bout de la tablée Quad et Olivia rire comme des baleines, la voix cristalline de Daphné tinte dans mon oreille et du coin de l'oeil je peux voir Samson et Joy s'embrasser à pleine bouche. Dionne en face de moi déploie des trésors d'ingéniosité pour extraire discrètement un tampon hygienique de son sac, et la lumière dorée éclate en bulles scintillantes devant mes yeux fatigués et lourds de sommeil. Je m'affaisse lentement sur Lurp, assis à côté de moi sur le banc et reste là, les yeux mi-clos, baignée de rire et de voix familières, exténuée mais heureuse. Lurp me parle, mais sa voix se perd quelque part entre mon oreille et mon cerveau, et je m'endors, confiante, sereine, enfin apaisée.

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  • Parce qu'il y en aura toujours pour se demander qui de la poule ou de l'oeuf, je recommande le peyotl, l'absinthe, la mescaline et même l'herbe à chat afin de sauver votre âme de ces interrogations superfétatoires et intrinsèquement réductrices. Il est grand temps d'acclamer l'hypocrisie et d'enfin, se nettoyer le nombril.

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  • ... personne ne se soit rendu compte que je n'arrive pas à trouver une image qui me convienne.

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